Hymne

Quand un enfant a faim

À l’âge où l’insouciance devrait le nourrir

De son pollen ardent qui le ferait courir

Dans l’eden immédiat des années de lumière

Qui sont le vrai trésor qu’on nous offre sur terre

Que tout me semble vain

Quand un enfant a faim

Serons-nous spectateurs

Lorsque des enfants meurent ?

Quand un enfant a froid

À l’âge où l’insouciance devrait le couvrir

D’un manteau arc-en-ciel irisé de plaisir

Plus les hommes vont loin chaque jour il s’avère

Que là est le jardin, quel beau jardin la terre

J’en ai honte parfois

Quand un enfant a froid

Serons-nous spectateurs

Lorsque des enfants meurent ?

Quand un enfant a peur

À l’âge où l’insouciance offre son auréole

Aux enfants de la terre : noirs, blancs, jaunes ou créoles

L’injustice et l’horreur qui nous semblent banales

Tant on nous a montré que la guerre est fatale

Serons-nous spectateurs

Quand un enfant a peur ?

Serons-nous spectateurs

Lorsque des enfants meurent ?

Devant notre bocal où tout devient banal

Tant on nous a montré que la guerre est fatale

Serons-nous spectateurs

Lorsque des enfants meurent ?

Devant notre bocal où tout devient banal

Tant on nous a montré que la guerre est fatale

Serons-nous spectateurs

Lorsque des enfants meurent ?

Devant notre bocal où tout devient banal

Tant on nous a montré que la guerre est fatale

Serons-nous spectateurs

Lorsque des enfants meurent